Rockberg

Rockberg en interview

Rockberg en interview

Aujourd’hui, le staff Virtus Gaming est allé à la rencontre de notre coach, Rockberg.

Rockberg, tu es dans le circuit depuis des années, peux-tu nous retracer un peu ton parcours?

Salut, je suis Rockberg.

Je suis arrivé sur xbox 360 en 2006 où j’ai commencé sur ce support en tant qu’organisateur de tournoi 1v1. J’ai très vite intégré la team DTO (Dream Team Online) où je suis resté pendant un an. C’est là que j’ai découvert les joies du jeu en multi.

Par la suite j’ai créé la XFG (XtremFunGamer) avec quelques gars de la DTO. L’envie était grande pour moi de gérer un gros projet. On s’est lancé naturellement dans le 2v2 et le 4v4 sur Gamebattles notamment. Quand Fifa a décidé de sortir le mode ClubPro, c’était logique pour nous de partir sur ce mode de jeu.

Nous sommes devenus GeniuS au bout de quelques années puisque l’évolution logique des choses pour nous, était de devenir une structure esport. On participait aux divers championnats organisés par Fifaction, puis Playesport, FPV, Fifarena, etc.

Vers mars 2015, j’ai dû stopper tout ça, pour des raisons perso et tout le monde est parti de son côté. Je suis revenu fin 2018 pour relancer tout ça.

Rockberg, tu es donc revenu il y a un an et demi après une longue absence, pourquoi?

Tout simplement parce que ça me manquait. Les copains, le mode ClubPro, les compétitions, tout ça me manquait vraiment.

Lors de ton retour, est-ce que tu t’attendais à ce que soit difficile à ce point?

Non pas du tout, j’ai été naïf. J’ai cru qu’en revenant, je retrouverais les potes, ceux avec qui on avait passé de vrais bons moments et ça n’a pas été le cas ou du moins trop partiellement.

Est-ce que tu en veux aux anciens qui ne sont pas revenus pour reprendre avec toi la XFG?

Au début oui. Je m’attendais à un minimum de soutien. Je pensais bêtement qu’avec tout ce que nous avions vécu à l’époque, certains se feraient un plaisir de revenir ici. Ce n’était visiblement pas le cas ou du moins, nous n’avions pas assez d’anciens joueurs vraiment motivés pour relancer le projet.

Qui plus est, on a aussi pas mal de joueurs qui ont pris leur retraite définitivement et même si lors des discussions, on sentait une réelle envie de revenir, la réalité, elle, était tout autre. Au final, j’en veux à personne.

Avec le recul, tu comprends leur point de vue, leur choix?

Oui complètement. J’ai été absent durant quasiment trois ans. En ClubPro, c’est une éternité. Les gars ont largement eu le temps, de nouer de nouvelles amitiés plus fortes que ce qu’on avait construit à l’époque.

La plupart étant déjà dans des effectifs bien rodés d’ailleurs. C’était sûrement égoïste ou présomptueux de ma part de penser qu’ils allaient tout quitter pour revenir à la XFG.

Tu es donc revenu fin 2018 et tu as repris avec une base des tout premiers XFG, mais finalement, ça n’a pas marché, pourquoi?

Tout simplement parce qu’on n’avait pas la même vision des choses. La plupart étaient content de rejouer ensemble, mais on ne sentait pas une réelle envie d’être compétitif. Le souci, c’est que je suis ultra compétitif et que je n’imaginais pas reprendre le ClubPro pour prendre des roustes tous les soirs.

Quant il a fallu faire quelques tests de joueurs, ça posait problème, parce que l’animosité de certains, vis-à-vis des joueurs en test était trop important. J’ai donc décidé de faire une autre XFG, mais en partant de zéro. Je tenais absolument à ce que ce nom qui avait si bien performé dans le passé, puisse le faire de nouveau.

Finalement, après plusieurs mois de galère, la XFG a décidé de fusionner avec la iR, pourquoi?

Nos deux clubs rencontraient de vraies difficultés à jouer les compétitions. Chaque équipe devait avoir un effectif de 13 joueurs, ce qui ne nous permettait pas forcément de jouer à onze les soirs de compétitions.

On a discuté ensemble et on s’est vite mis d’accord pour au moins une période de test pour cette fusion.

Quelques mois après, cette fusion s’est finalement terminée, pourquoi?

Et bien au départ, tout allait bien. L’équipe montrait un beau visage aussi bien dans le jeu que des résultats. Le souci c’est qu’au bout d’un mois, les soucis que nous avions séparément ont fini par revenir mais cette fois si en commun.

Concrètement, le manque de présence de beaucoup trop de joueurs ne nous permettaient plus d’être compétitif. La plupart n’étant disponible que deux soirs par semaine, les lundis et les jeudis, date des championnats VPL et WTG.

Nous n’avions quasiment aucune session d’entrainement, ce qui joue forcement sur les performances d’une équipe. On a finalement appris qu’une grosse partie des joueurs allaient partir en fin de saison 5 VPL (la plupart des iR)

On s’est dit avec ceux qui étaient restés, que cette fusion ne servait plus à rien. Nous sommes donc partis sur un nouveau projet, celui de la Virtus Gaming

Mais pourquoi ne pas avoir simplement repris le nom XFG à la fin de fusion?

On a suffisamment sali le nom XFG qui représente peut-être quelque chose pour les plus anciens de la communauté, mais pas pour les plus jeunes.

On s’est dit que ce serait mieux de partir sur un nouveau projet. Repartir sur une page blanche et construire une nouvelle histoire.

Cette option semble porter ses fruits, puisque la Virtus est en constante évolution?

Nous avons vécu une année de Fifa catastrophique en tout point. On commence à peine à sortir la tête de l’eau. On a un vrai bon groupe de joueur que ce soit en terme de niveau, mais aussi en terme de mentalité.

Il serait idiot de penser que nous avons enfin réussi. Le plus dur est encore à faire. Pour nous, l’objectif, c’est de retrouver l’élite du mode ClubPro, mais on sait que ça prendra encore du temps.

Quel bilan tires-tu de cette année?

Difficile, je peux dire que c’est la pire année que j’ai vécu en tant que manager, mais elle se termine bien. A nous de continuer à faire en sorte que ça évolue positivement.

Rockberg, on te remercie pour le temps que tu nous a accordé. On souhaite bonne chance à nos gars pour l’avenir

Laisser un commentaire